Un p’tit truc à vous dire : Montpellier, c’est sportif
À force d’empiler les succès dans toutes les disciplines, Montpellier s’impose comme une véritable capitale du sport français. Handball, football, volley, rugby, basket ou encore sports urbains : la métropole d’Occitanie rayonne, portée par une culture sportive authentique, un tissu associatif dense et des infrastructures modernes. Dans sa chronique « Un p’tit truc à vous dire », Étienne Bonamy revient sur cette réussite exemplaire et durable.
🎙 Un p’tit truc à vous dire – par Étienne Bonamy
Montpellier, c’est sportif
La métropole d’Occitanie, sans tapage, est devenue l’un des pôles sportifs les plus importants en France. Devant, Lyon, Lille ou Marseille. Et c’est parti pour durer.
Connaissez-vous Montpellier? Vraiment? On dépasse la situation géographique, la vieille université de médecine, la mémoire de Loulou Nicollin ou la place de la Comédie pour boire un verre en terrasse. Là, on va parler d’une richesse montpelliéraine pas toujours mise en évidence : La préfecture de l’Hérault et son agglomération de près d’un demi-million d’habitants est l’autre capitale du sport en France. Rien que cela. A des centaines de kilomètres de Paris et juste devancée dans tous les classements par la capitale. Montpellier regarde dans le rétroviseur Lyon, Marseille, Bordeaux, Lille, Rennes, Strasbourg, etc. Je vous laisse compléter la liste.
Montpellier est LA référence. Pour ceux qui doutent, il est encore temps, en cette fin du mois d’octobre, de courir à la Sud de France Arena dans la banlieue montpelliéraine, là où se déroule le WTT, tournoi international majeur de tennis de table, avec les pépites locales, les frères Félix et Alexis Lebrun. Avec les milliers de spectateurs, vous jugerez de l’ambiance.
Pourquoi Montpellier, hérault du sport français? Volley-ball, football, handball, rugby, basket-ball, dans le cinq majeur des sports-co, la ville a décroché le titre de champion de France. Rare. Les handballeurs ont ajouté deux sacres européens et les basketteuses de Lattes-Montpellier tiennent toujours le coup sur la scène nationale.
Je vous laisse comptabiliser les performances des équipes et la longueur du palmarès local. Prenez votre temps et du papier, il y a de quoi écrire. Petit rappel, le titre – le seul – de champion de France de football du Montpellier-Hérault SC de Louis Nicollin en mai 2012, devant le PSG qui commençait à dépenser sans compter pour se bâtir une équipe, était rafraichissant.
La réussite des sports-co dit une vérité. Ce n’est pas la seule. L’avènement des pongistes prodiges dans leur club local est une douce surprise mais les performances individuelles ne manquent pas. C’est à Montpellier qu’est né le F.I.S.E., le festival international des sports extrêmes, en 1997 – à l’époque il démarrait à Palavas-les-flôts, à quelques kilomètres. Chaque mois de mai Montpellier devient capitale mondiale des sports urbains avec cinq jours de compétitions et démonstration de BMX, Skateboard, Roller, Trottinette, Parkour, Breaking, Basket 3×3. Et 500 000 spectateurs pour faire la fête. Deux salles, deux ambiances, l’an passé, c’est le Mondial de pétanque au même endroit qui faisait autant de bruit.
Parmi les clés de la réussite locale à promouvoir le spectacle sportif, il y a une foule d’explications, sans doute. On s’arrête sur le succès de la Sud de France Arena – son nom promotionnel accordé – pour lire les performances. Au moment où le débat sur la pertinence de financer ou pas de nouvelles installations sportives à grande échelle s’enflamme à Brest, Paris ou Strasbourg – j’omets le chantier des infrastructures d’Alpes Français pour les JO de 2030, la vie de l’Arena montpelliéraine coule tranquillement depuis 2008. Elle a récupéré l’Open de tennis (ATP 250) abandonné par Lyon, a déjà accueilli les Mondiaux de gymnastique rythmique, puis du judo, de la natation. Un vrai bottin sportif.
«Je préfère regarder un match de curling qu’écouter du Mozart» avait dit Louis Nicollin il y a quelques années. La saillie du grand mécène du sport héraultais pourrait donner des idées aux organisateurs locaux. La Sud de France Arena a déjà installé une patinoire pour les Mondiaux de patinage artistique en 2022. Devant 15 000 spectateurs. Alors du curling, ça se tente, non? Loulou Nicollin aurait sans doute aimé. Montpellier n’est jamais rassasié de sport.
📌 FAQ – Montpellier, capitale sportive française
🏆 Pourquoi Montpellier est-elle considérée comme une capitale du sport ?
Parce qu’elle cumule les titres nationaux dans tous les grands sports collectifs : football, handball, rugby, volley-ball et basket-ball, une rareté en France.
🏟 Quels grands événements sportifs se tiennent à Montpellier ?
- WTT Contender de tennis de table (avec les frères Lebrun)
- Open Sud de France – ATP 250
- FISE (Festival International des Sports Extrêmes) chaque mois de mai
- Mondial de pétanque, championnats du monde de judo, natation et gymnastique
🏠 Quels clubs emblématiques représentent Montpellier ?
- Montpellier Hérault SC (football)
- Montpellier Handball (double champion d’Europe)
- MHR Rugby
- Montpellier Volley UC
- BLMA – Lattes Montpellier (basket féminin)
🧱 Quelle infrastructure symbolise ce dynamisme ?
La Sud de France Arena, inaugurée en 2008, accueille chaque année les plus grands événements sportifs français et internationaux.
🕊 Qui fut l’un des grands bâtisseurs du sport montpelliérain ?
Louis Nicollin (1943–2017), président historique du MHSC et mécène majeur du sport local.
👉 Retrouvez la chronique « Un p’tit truc à vous dire » d’Étienne Bonamy dans la Rubrique Sport sur RadioSports.fr.









