MONDIAUX DE PARA ATHETISME
Paris capitale mondiale
Un an avant la grande fête olympique (26 juillet – 11 août 2024) et paralympique (28 août – 8 septembre 2024), les mondiaux de para athlétisme s’ouvrent maintenant à Paris au stade Charléty, du 8 au 17 juillet.
Le rendez-vous est bien plus qu’une répétition générale de l’été 2024. Après Villeneuve-d’Ascq en 2002 et Lyon en 2013, le choix de la France pour recevoir à nouveau les Championnats du monde annonce le meilleur. 107 pays et 1330 athlètes vont concourir dans douze disciplines. La dizaine de jours de compétition verra 171 titres mondiaux attribués. C’est la première compétition qualificative pour Paris 2024. Motivation maximum.
Quatre ans après l’édition à Dubaï – celle de 2021 avait été reportée en raison de la situation sanitaire, ce n’est ni plus ni moins que «le deuxième plus grand événement parasportif au monde après les Jeux, a affirmé Pierre Rabadan, adjoint à la maire de Paris en charge du sport, des Jeux olympiques et paralympiques (JOP), lors d’une récente conférence de presse.
Ces Mondiaux de para athlétisme, discipline phare du handisport, s’annoncent comme un succès populaire, l’un des objectifs majeurs des organisateurs. Le rendez-vous de Charléty affole les compteurs : Environ 100 000 billets ont déjà été vendus pour les deux sessions quotidiennes (matin : 9h-12h, et soirée : 18h30 -21h30). L’équipe de France compte 34 athlètes, issus des fédérations françaises handisport et du sport adapté. Des champions paralympiques comme Pierre Fairbank, Nantenin Keita, Charles-Antoine Kouakou ou encore Arnaud Assoumani seront présents.
La majorité des épreuves «traditionnelles» de l’athlétisme sont au programme à l’exception du saut à la perche, du lancer du marteau, des épreuves de marche et des courses de haies. Le para athlétisme est accessible aux athlètes déficients physiques, visuels et mentaux. Toutes les catégories de handicap n’ont pas accès à l’ensemble des épreuves. En para athlétisme, la classification se traduit par une lettre suivie de deux chiffres. La lettre correspond au type d’épreuve : T (track) pour les épreuves sur la piste (courses et sauts) et F (field) pour les épreuves sur le terrain (lancer). Le premier chiffre correspond au type de handicap, le deuxième indique le degré de handicap. 1 est le degré le plus élevé de handicap, il peut aller jusqu’à 8 (le plus faible).
1 = Déficience visuelle (F/T11 non-voyants et F/T12-13 malvoyants)
2 = Déficience intellectuelle (F/T20)
3 = Lésion cérébrale (F/T32-38)
4 = Petite taille ou problèmes orthopédiques (F/T40-47)
5 = Paralysie ou amputation en fauteuil (F/T51-57)
6 = Prothèse de membres inférieurs (F/T61-64)
Le comité d’organisation piloté par la Fédération Française Handisport innove également pour assurer la promotion de l’événement. Chaque fin d’après-midi, en ouverture de la session nocturne, un artiste de renommée internationale (The Avener, Amel Bent, Synapson, etc.) proposera un concert de 45 minutes pour chauffer les spectateurs avant l’arrivée des athlètes. Paris est en fête.
Chaque jour de compétition est composé de 2 sessions. Une session du matin, entre 9h et 12h, avec des épreuves de qualifications et des finales. Puis une session du soir entre 18h30 et 21h30, avec une majorité de finales.