TDF2024 étape 10 : Le diagnostic de M. Route du Tour
Après un transfert raisonnable de 200 km, place à la première journée off bien méritée, passée pour beaucoup à nettoyer les matériels et à chasser la poussière des chemins blancs de la neuvième étape. Pour les coureurs, repos et décrassage de rigueur « juste ce qu’il faut », le long de la Loire. Les journées de farniente relatif passent vite et il faudra reprendre la route et les choses sérieuses, sans pour autant se mettre martel en tête. Avec 187 bornes et des poussières et pas la moindre bosse à escalader, la reprise se fera en douceur. Le départ sera donné d’Orléans (ville-étape pour la huitième fois), pour filer vers le Sud, avec en point de mire le Massif Central. Quant à l’arrivée, elle sera jugée à Saint-Amand-Montrond, dans le Cher, pour une quatrième participation de la ville de naissance de Julian Alaphilippe.
Au titre des victoires d’étapes, en 2013, lors du dernier passage du Tour, c’est Mark Cavendish qui s’était imposé. Le natif de l’Ile de Man a bien fait de repousser sa retraite, pour enfin claquer à Saint-Vulbas cette 35ème victoire qui l’a propulsé seul au firmament des stars du sprint, désormais juste devant un autre ogre et cannibale des succès d’étapes, un certain Eddy Merckx.
Alors, requinqué après une journée de repos, Sir Mark Cavendish, désormais chevalier depuis le 15 juin dernier espère renouer derechef avec le succès sur le Tour.
Avant 2024, la dernière fois remontait à 2021, avec une quatrième victoire à Carcassonne, après Fougères, Châteauroux et Valence. Au regard du profil de l’étape, de ses 950 mètres de dénivelé positif, d’une altitude maximale ne dépassant pas 200 mètres et de la confi- guration de l’arrivée, le record pourrait bien encore évoluer à Saint-Amand. La dernière ligne droite finale est assez courte, de 500 mètres seulement, après 3 changements de direction juste avant. S’il est encore particulièrement vif pour 39 ans, il devra quand même lutter avec la fine fleur du sprint mondial… Seule inconnue, le vent. Etre dans la bonne bordure et prendre le bon wagon… Impératif pour viser la victoire. L’expérience est un plus et à bientôt 40 printemps, on en a à revendre !
Les équipiers des Départements de France seront de retour en piste, mais en douceur.
La sécurisation de l’étape se calera sur la moyenne basse, avec environ 200 panneaux à poser pour guider la course et 80 points dangereux même si, à chaque édition, le nombre d’aménagements augmente. Hier Les giratoires (35 000 en France), puis les ralentisseurs (450 000). Désormais, place aux chicanes, ces dispositifs conçus pour casser la vitesse en entrée d’agglomération, véritable danger pour un peloton.
Le Cav dans le vent ?
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