Éric Rabésandratana, l’ancien capitaine discret du PSG
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Éric Rabésandratana se raconte au micro de Radio Sports, sans filtre ni détour. Du terrain de Franconville à la pelouse du Parc des Princes, il revient sur un parcours marqué par la passion du jeu, les étapes décisives, les épreuves et les reconversions.
« On m’appelle Rabé, c’est plus simple… » Dès les premiers mots, l’ancien capitaine du PSG donne le ton : la simplicité, l’envie de partager une histoire de vie, loin des clichés.
Né à 1972, Éric commence le football dans la rue, à Franconville :
« Comme tous les gamins, tu joues dans la rue avant d’arriver sur un terrain. »
À 7 ans, il signe sa première licence et rapidement, les sélections régionales s’enchaînent. Après un déménagement familial, il rejoint Nancy et croise la route d’Aimé Jacquet.
« Jacquet, c’est lui qui me lance en pro. J’avais même pas 18 ans, et en une semaine d’entraînement, il me met titulaire. Forcément, tu ressens la pression, tu dois gagner ta place parmi les adultes. »
En sept saisons à Nancy, Rabésandratana s’impose, termine meilleur buteur du club sur un exercice, puis s’installe comme une valeur sûre de la D1.
« Je marquais beaucoup, même comme défenseur ou milieu. On attendait de moi cette projection devant le but, un peu ce qu’on demande aujourd’hui à Hakimi au PSG. »
En 1997, il rejoint le Paris Saint-Germain.
« J’arrive, je dois attendre trois mois avant de jouer, c’est frustrant. Mais après, ça s’enchaîne : Coupe de France, Coupe de la Ligue, Trophée des Champions… J’ai vécu de belles saisons, même si le football, c’est jamais un long fleuve tranquille. »
Capitaine discret, force tranquille, Rabé n’a jamais cherché la lumière :
« On m’a souvent décrit comme discret, mais ça ne veut pas dire qu’on n’est pas présent. C’est juste que je faisais mon boulot, à fond. »
La suite de sa carrière le mène en Grèce, à l’AEK Athènes, puis à Châteauroux et Mons en Belgique.
« À l’étranger, c’est parfois compliqué… J’ai connu des galères, des blessures, des périodes difficiles où tu dois t’accrocher. Parfois tu joues, parfois tu es mis de côté. J’ai même vécu des saisons blanches, des mois à pointer à l’entraînement sans jouer… »
Après sa carrière pro, Éric fait le choix de revenir à l’essentiel :
« J’ai rejoué pour le plaisir, en amateur, à Saint-Émilion, avec des potes. Et puis, assez naturellement, j’ai commencé à entraîner, à passer mes diplômes, à faire de la radio… »
Consultant pour Ici Paris (France Bleu ) et la chaîne L’Équipe, sélectionneur intérimaire de Madagascar, Rabésandratana multiplie les casquettes :
« Être consultant, c’est aussi une manière de transmettre, d’expliquer ce que vivent les joueurs, ce qu’on ne voit pas toujours depuis les tribunes ou la télé. »
Dans cet épisode, il revient sans langue de bois sur le foot d’aujourd’hui, l’évolution du jeu, la vie après le terrain et la nécessité de se réinventer :
« Le plaisir, c’est le moteur. Et dans le foot, tu dois toujours trouver comment le retrouver, même après les galères. »
À écouter sur Radio Sports et sur toutes les plateformes audio.